BAS-MONTREUIL

SAISON 2019/2020

Montreuil :
Mixité et solidarité
Où l’on est tous égaux
Nombreuses activités
Temps pluvieux et sol spongieux
Repas de quartier
Esprit artistique et merveilleux
Un regard vers l’extérieur
Immeubles qui poussent comme des fleurs
La ville : la meilleure !
Acrostiche, Julia et Mona, école Héritier.

Montreuil, à la manière de « Soleils couchants » de Victor Hugo.
Oh ! Regardez Montreuil ! cent voitures mouvantes,
Amoncelées en bas dans les rues adjacentes
Groupent leurs formes inconnues
Sous leurs flots par moment surgit une bicyclette
Comme si tout à coup quelques montreuillois à lunettes
Pédalaient dans les rues.
Puis voilà qu’on croit voir dans le la ville balayée,
Se dresser un grand immeuble au toit large et rayé,
Aux trois rangs de balcons décorés
Sous sa façade plombée, glisse un bout de trottoir ;
Cent réverbères ardents luisent sous son ombre noire
Comme des arbres dorés.
Puis se dresse un feu rouge. Puis les voitures s’arrêtent, et s’enfuient
Leur troupeau effrayant et détruit
Se disperse dans un nuage de fumée
Il jonche au loin dans Montreuil, et ses phares vermeils
Illuminent nos têtes,
Pareils à des soleils métallisés.
Balthazar,6D, collège Paul Éluard.

J’offre :
J’offre à rue Raspail
Un gros tas de paille
J’offre à rue de Paris
Un chanteur de Rockabilly
J’offre à rue Garibaldi
Un plat de spaghettis
J’offre à rue Marceau
Un très beau marteau
J’offre au square de la République
Une corde en plastique
J’offre à rue Voltaire
Un gros dictionnaire
J’offre à rue Emile Zola
Une bouteille de cola
J’offre à rue de la Révolution
Emmanuel Macron
J’offre à rue Kenny Clarke
Une très bonne tarte
Et j’offre à Paul Éluard
Une bibliothèque pleine d’espoir
Koudiédji, école Héritier.

Montreuil, à la manière de « Soleils couchants » de Victor Hugo.
Oh ! Regardez Montreuil ! Cent inconnus mouvants,
Amoncelés là-bas sous les fenêtres,
Groupent leurs ombres ;
Sous leurs flots par moments flamboie un pâle éclair.
Comme si tout à coup quelque chevalier
Tirait son glaive dans les rues.
Puis voilà qu’on croit voir, dans la nuit,
Pendre une chose étrange au regard singulier,
Aux trois salves de sons rares ;
Sous son ventre glisse un rayon du soir ;
Cent yeux luisent sous son grand front
Pareil à la bête sauvage.
Puis se dresse un mur. Puis l’air tremble, et tout fuit.
L’ombre effrayante du mur détruit
S’écroule en ruines pressées ;
Il jonche au loin le ciel, et ses cônes vermeils
Pendent, la pointe en bas, sur nos têtes, pareils
A un monstre renversé.
Ilias, 6D, Collège Paul Éluard.

Le cinéma le Méliès :
J’entre dans la salle de cinéma,
Tout est calme, il n’y a que moi.
Mais au fur et à mesure du temps,
La salle se remplit doucement.
Puis le film commence.
Il y a alors une toute autre ambiance.
Ils peuvent durer entre une et quatre heures,
De quoi avoir quelques frayeurs,
Ou pleurs…
Mais dans tous les cas, on arrive au générique,
Qui est lu par tout le public,
Et puis on s’en va…
Mais moi je pense,
Qu’il n’y a pas mieux,
Que la beauté
Du cinéma !
Marjane, école Voltaire.

Montreuil, à la manière de « Soleils couchants » de Victor Hugo.
Oh ! Regarde ces rues de ma ville comme des nuages mouvants,
Amoncelés là-haut sous le ciel aux souffles des vents,
Elles groupent leurs formes inconnues.
Sur leurs trottoirs flamboient de pâles éclairs,
Comme si tout à coup quelque géant de pluie
Tirait le peu de feuilles qu’elles avaient.
Puis voilà qu’on croit voir, la pluie tomber
Comme un grand chien au dos court et rayé,
Aux trois rangs de dents acérées ;
Sous son ventre déplombé glisse un rayon de nuit ;
Cent nuages luisent sous son flanc noir
Comme des écailles argentées
Se dresse au loin la porte de Montreuil.
Sous la pluie qui tombe et tout fuit.
L’édifice effrayant entouré par les feuilles
S’écroule soudain en ruines pressées.
Comme une maison renversée.
Camélia, 6D, collège Paul Éluard.

Rue de Montreuil :
Dans la rue Emile Zola
L’inspiration vient comme ça
Là-bas, il y a beaucoup de aras
Attention de ne pas tomber à plat
Alors fêtons ça
Rue Emile Zola !
Alisia et Inès, école Héritier.

Montreuil, à la manière de « Soleils couchants » de Victor Hugo.
Oh ! Regardez Montreuil ! Cent voitures mouvantes,
Embouteillées ici-bas sur le macadam des rues,
Groupent leurs formes diverses ;
Sous leurs carcasses s’échappe, une pâle lumière
Comme si tout-à-coup quelque géant des nuits
Étendait ses étoiles dans les rues.
Puis voilà qu’on croit voir dans la rue dégagée,
S’élever un grand étendard large et rayé
Aux trois rangs de couleurs foncées
Sous son voile noir glisse un rayon du soir ;
Cent pavés ardents, luisent sous son ombre noire
Comme des écailles braisées.
Puis se dresse un clocher. Puis le sol tremble et tout fuit.
L’édifice effrayant des clochers détruits
S’écroule en ruines cassés
Il jonche au loin dans Montreuil, et ses tours vermeilles
Grimpent, la pointe en haut, sur nos têtes
Pareilles à des immeubles dressés
Canelle, 6D, collège Paul Éluard.

Ciné :
Mères, pères et enfants
Envahissent cet endroit
Le Méliès fait son cinéma
Il fait rêver des générations de petits
Et de grands
Sans oublier son immense lune
Acrostiche, Julia, école Héritier.

Montreuil, à la manière de « Soleils couchants » de Victor Hugo.
Oh ! Regardez par-là ! Ce monde mouvant.
Amoncelés là-haut, des immeubles géants aux formes immondes
D’où jaillissent des milliers de personnes.
Brandissant, tels des doudous, leurs téléphones.
Comme si surgissait une rivière noire hors du monde.
Puis voilà qu’on aperçoit
Une grande personne aux larges doigts,
Trois grosses cages dans les mains.
Sous ses jambes passent trois petits chiens,
Qu’il attrape et jette dans ses boîtes.
Puis les saisis de ses mains moites
Alors arrive l’embouteillage. Tout le monde est bloqué.
Le serpent effrayant de voitures collées
Se détache finalement,
Pendant que les camions lâchent des nuages ardents.
Sur la banlieue morose, maintenant la nuit tombe.
Comme une enclume s’écrase sur une tombe.
Isidore, 6D, Collège Paul Éluard.

Le Méliès :
Le Méliès et ses frayeurs,
Tous ces films qui nous font peur,
C’qu’on ressent nous, les spectateurs,
C’sont des frissons, de la chaleur,
C’qui sort tout droit,
De notre cœur,
C’est la beauté,
Du cinéma.
Lana, école Voltaire.

Montreuil, à la manière de « Soleils couchants » de Victor Hugo.
Oh ! Regardez la ville ! Cent voitures mouvantes,
Amoncelées là-en bas sous le gaz polluant,
Se groupent comme le font les maisons.
Puis voilà qu’on croit voir, dans le sol balayé
Comme un grand bol de riz blanc
Des milliers de maisons serrées,
Sous l’ombre des immeubles.
Cent lumières ardentes luisent sous leurs flancs noirs
Comme des couleurs argentées
Enfin se dresse une mairie. Le sol tremble et tout fuit.
L’édifice effrayant des humains
S’écroule en ruine.
Et jonche au loin comme une voiture merveilleuse.
Djamel, 6D, collège Paul Éluard.

Ma ville est pleine de surprises
Oh ! Comme des friandises
Nous avons :
Tignous et les Beaumonts,
République jusqu’au parc Montreau
En passant par un peu d’eau
Une pluie douce et fine
Il y a même de la mousse,
Les plantes y repoussent !
Acrostiche, Selma, école Héritier.

Montreuil, à la manière de « Soleils couchants » de Victor Hugo.
Oh ! Regardez les rues ! cent foules mouvantes.
Dans les parcs, les marchés et les brocantes,
Se regroupent les inconnus,
Sur les places, les lampadaires nous éclairent.
Les chiens les arrosent, on ne peut rien y faire,
Sous les regards des malotrus.
Puis voilà qu’on entend de dessous les pavés,
Vrombir le métro, cette bête déchaînée.
Toi, passant déjà alarmé ,
Imagine le surgir du fond du couloir !
Écailles vertes, pattes d’acier, gueule noire,
Tel un grand dragon très pressé.
Puis un cri retentit, puis un vélo s’enfuit
Le malheureux par terre, le vélo dans la nuit.
« Ah narvalo ! » crie le blessé.
« Lapin crétin, Quick, briseur de merveilles,
À Montreuil on respecte les cartes vermeilles,
Et il se relève vengé.
Hiro, 6D, collège Paul Éluard.

Montreuil :
De la rue Garibaldi
A la rue de Normandie
Les adultes s’éveillent
Les enfants s’émerveillent
Place du marché
On a toute sa liberté
Rue Paul Éluard
On garde tout espoir
Boulevard Chanzy
On trouve des tas d’amis
Rue Parmentier
Les élèves passent le balai
Rue Etienne Marcel
Des Tags à la pelle
Rue Galliéni
On oublie tous ses ennuis
Quant à la place de la Fraternité
C’est bien ma préférée !
Julia, école Héritier.

Montreuil, à la manière de « Soleils couchants » de Victor Hugo.
Oh ! regardez le ciel ! cent avions mouvants,
Amoncelés là-haut sous le souffle du vent.
Groupent leurs formes inconnues ;
Sous leurs ailes par moment flamboient les lumières du périphérique,
Comme si tout à coup les banlieusards
Se bousculaient entre les portes, au volant de leurs voitures.
Puis voilà qu’on croit voir, dans le ciel pollué
Pendre un grand immeuble au dos argenté,
Aux trois couleurs de la grisaille.
Sous son nuage blanc,
Cent voitures mouvantes brillent de toutes les couleurs
Comme de fenêtres ouvertes.
Puis se dresse un personnage effrayant, l’air bouge, et tous les nuages fuient.
L’édifice amusant de cette masse mouvante
S’écoule telle la lave de grands volcans,
Il nargue au loin les gens qui se promènent
Tels un samedi, le long du marché ;
Et de ses étalages bigarrés.
Maïssa, 6D, collège Paul Éluard.

Noël à Montreuil :
Boules vermeilles
Guirlandes illuminées
Enfants émerveillés
Haïku, Julia, école Héritier.

Montreuil, à la manière de « Soleils couchants » de Victor Hugo.
Oh regardez Montreuil comme ces beaux oiseaux
volent par milliers au-dessus de Croix-de-Chavaux
Et dans les rues piétonnes, les vitrines font rêver
Tout ça pour dire que ma balade s’est bien passée.
Voilà que Montreuil est enfin la meilleure ville,
Je l’ai remarqué, en traversant Romainville,
Car à Montreuil on est toujours de bonne humeur
Il faut savoir qu’on y trouve toutes les couleurs!
Oh regardez comme Montreuil s’allume à Noël,
La grande roue installée, les enfants s’émerveillent
Le marché de Noël sent bon le soleil
Et les enfants joyeux se sentent pousser des ailes
Line, 6D, collège Paul Éluard.

Montreuil, c’est merveilleux
On a tout ce qu’on veut
Normal, on y vit heureux
Haïku, Angelo, école Héritier.

Dans le parc aimé
Les bourgeons tant attendus
Eclosent sous tes yeux
Haïku, Selma, école Héritier.

Montreuil, à la manière de « Soleils couchants » de Victor Hugo.
Oh ! regardez cent personnes mouvantes
Qui font du bruit et qui bougent dans tous les sens
Mais quand tombe la nuit, plus une onde plus un bruit
Les rue de Montreuil son désertes
Quand revient le jour les chats reviennent aussi
Tout le monde est au parc ça c’est l’été
Mais quand vient l’hiver plus de joie dans l’air
Plus que le souffle du vent
La rue de Paris, seule, reste en vie
Oh ! Regardez cent immeubles géants
Qui accueille chaque jour des masses de gens résistants
Aux souffles des vents caressants les nuages
Agaçant les Guilands.
Luke, 6D, collège Paul Éluard.

Avez-vous déjà vu à Montreuil ?
Une mine dans une piscine,
Ramsès au Mélies,
Un cactus au marché aux Puces,
Jésus Christ à la rue de Paris,
Un pharaon au parc des Beaumonts,
Des tableaux en mousse au centre Tignous,
Un léopard à la bibliothèque Paul Éluard,
Un titan au parc des Guilands,
Plus de mille écureuils à la porte de Montreuil,
Un singe entré dans l’église Saint-André.
Avez-vous déjà vu tout cela… ?
Non, heureusement, car tout cela n’existe pas,
Mais en tout cas, ce qui est sûr, c’est qu’à Montreuil,
Il n’y a pas de malheur,
Il n’y a que du bonheur.
Lino et Paul, école Héritier.

Parcs et jardins :
Ville ensoleillée
Coquelicots et tulipes
Dans les parcs publics
Haïku, Julia, école Héritier.

Montreuil, à la manière de « Soleils couchants » de Victor Hugo.
Ho ! Regardez Montreuil ! Comme ces beaux oiseaux,
Du parc, sur les hauteurs nous dominons la ville
Amoncelés là-haut sous le souffle des vents
Ils groupent leurs formes inconnues sur le rocher des singes,
Monsieur, prenez en photo, ce pale éclair
Comme si tout à coup quelque géant de l’air
Tirait son glaive dans les nues.
Puis voilà qu’on croit voir les studios de monsieur Georges Mélies,
Cent nuages ardents l’ont détruit, quelle indélicatesse.
Pourtant Montreuil se dresse comme un palais à pointe.
Franchement, Montreuil tu es ma petite pépite.
Mahé, 6D, collège Paul Éluard.

Ma ville :
Ma ville, pleine de magie
On y voit des tas de choses, pour tous les goûts
Non cette ville n’est pas pourrie
Toute jolie
Regardez toutes ses beautés : Méliès ou Tignous
Et même de grands parcs
Une ville près de Paris
Il y a des enfants partout
La ville qui fait rêver
Acrostiche, Julia, école Héritier.

Montreuil, à la manière de « Soleils couchants » de Victor Hugo.
Oh ! regardez Montreuil ! voici mille feuilles volantes,
Poussées sous le souffle des vents et tombantes,
Regroupées au sol par petits tas ;
Sur le sol flamboient les feuilles mortes,
Et de très belles couleurs étranges en sortent.
Ces feuilles au sol sont un lion rugissant
Sa gueule ouverte fait ressortir le vent,
Et ses dents acérées m’évoquent des feuilles pointues ;
Cent feuilles vermeilles illuminent le sol
Puis les feuilles me font voir un palais vermeil.
D’où l’on peut apercevoir des feuilles qui nous étonnent.
Elias, 6D, collège Paul Éluard.

Ce qui est drôle :
Savez-vous ce qui est drôle ?
Un éléphant qui se barre de taule
Une vache en skate qui nous frôle
Une souris qui joue un grand rôle
Une girafe qui s’appelle Saul
Un rhino qui joue au football
Un lion policier qui nous contrôle
Notre maire qui devient De Gaules
Mais ce qui est le plus drôle
C’est dans les halles du Marché
Où l’on y vend n’importe quoi
Et toujours à tour de bras.
Paul, école Héritier.

Montreuil, à la manière de « Soleils couchants » de Victor Hugo.
Oh ! Regardez Montreuil et ses athlètes doués,
Ensemble ils ont gagné tous les trophées,
Face aux grands et longs corps musclés;
La foule applaudit pour indiquer sa joie.
Puisqu’ils furent même sacrés champion du monde
Des chants de gloire leur furent dédiés.
Voilà qu’on croit voir dans le tableau affiché,
Paraître un grand homme aux pieds puissants, musclés,
Il a gagné la médaille d’or;
Sous ses muscles son talent est presque caché ;
Vicaut champion de France est à Montreuil
Et plusieurs trophées il a remportés.
Puis se dresse un terrain. Les gradins tremblent.
Les supporters de l’ESDM jubilent
Sur le terrain de gazon vert,
La jeune équipe de Montreuil triomphe
Leurs trophées sont posés sur une table, hommage
À leurs victoires remportées.
Amine, 6D, collège Paul Éluard.

Les rues :
Rue de Paris
C’est le paradis
Rue Raspail
C’est la pagaille
Rue Emile Zola
Qui porte des Fila ?
Rue Paul Bert
Plein de vers de terre
Rue Voltaire
Faut pas tomber par terre
Rue Marceau
Le nez dans le ruisseau
Rue de la République
C’est plus la Révolution
Alors on va où ?
Coumba et Lianne, école Héritier.

Montreuil, à la manière de « Soleils couchants » de Victor Hugo.
Oh ! Regardez Montreuil ! Cent oiseaux volants,
Amoncelés là-haut sous le ciel gris,
Groupent leurs formes monstrueuses
Sous leur calme par-moment flamboie une peur énorme
Comme si tout à coup quelque tempête dangereuse
Tirait ses personnes aux radiateurs
Puis voilà qu’on croit voir dans le ciel gris
Prendre un grand souffle aux vents forts et puissants
Aux trois rangs de neiges tombantes
Cent oiseaux noirs luisent sous son flanc noir
Comme des plumes gelées
Puis se dresse la lune. Puis le ciel est noir et tout fuit
L’édifice merveilleux des habitants ressuscite
Et construit les bâtiments magnifiques
Jonchent au loin les bâtiments noirs
Qui pendent, le ciel en haut sur nos têtes
Pareils à des étoiles éclairées.
Ketsia, 6D, collège Paul Éluard.

Ce qui est marrant :
Savez-vous ce qui est marrant ?
Un chameau de trois mille ans
Un singe jouant avec un enfant
Un loup qui n’a pas de dents
Des girafes bien en rang
Un lion chantant la Marseillaise
Un aigle fainéant
Un rhino entonnant un chant
Un renard monté sur un faon
Une chouette qui veut habiter rue Edouard Vaillant
Un âne sautant à l’élastique place François Mitterrand
Mais ce qui est le plus marrant, c’est de voir Patrick Bessac et ses parents se prenant pour des mamans éléphants protégeant leurs enfants !
Julia, école Héritier.

Montreuil, à la manière de « Soleils couchants » de Victor Hugo.
Oh! regardez les rues ! mille foules mouvantes
Dans les vide-greniers, les supermarchés
Se regroupent les gens
Sur les bancs, les lumières verdoyantes
Et la pluie qui tombe de nulle part
S’écroule en plein sur moi
Puis en-dessous de moi, on entend le métro
A côté de moi quelqu’un tape sur un bistrot
Oh que cela sent bon
Cette pure odeur de macarons
De la boulangerie d’en face
Très près de la place
Puis se dresse un marché
Et le poisson s’est redressé
Ensuite le facteur est passé
plus tard dans la journée
Il s’est retourné
Pour voir où était la place du marché
Alois, 6D, collège Paul Éluard.

Tableau de numération :
Dans la classe des unités
Tous vont Place de la Fraternité
Dans la classe des milliers
Deux vont rue Parmentier
Et le dernier est resté couché
Dans la classe des millions
Tous vont rue de la Convention
Mais trois sont très ronchons
Dans la classe des milliards
Quatre vont rue Ernest Savart
Et les huit autres jouent au billard
Comme quoi dans ce tableau
Personne n’est allé Place Jacques Duclos !
Selma, école Héritier.

Quand…:
Quand on parle de l’Antarctique,
Tu pars Place de la République.
Quand on pense qu’il y en a trop,
Tu vas au parc Montreau.
Quand tu cries «Yes!»
Tu penses au Mélies.
Quand on va au centre-ville,
Tu vas Boulevard Rouget de Lisle.
Quand on veut un peu d’eau,
Tu vas Place Jacques Duclos.
Quand on veut manger du pain,
Tu pars avenue Jean Moulin.
Par contre quand nous nous aimons,
Tu viens avec moi au parc des Beaumonts.
Selma, école Héritier.

Ode à Montreuil :
Meilleur endroit
On l’aime comme un bateau droit
Nul ne l’aime comme moi
Tu devrais voir la ville des Montreuillois
Rêve de tous les Danois
Et ils aiment toutes ses voies
Uniques en somme
Ils sont comme moi
La ville la plus aimée des rois !
Acrostiche, Rayan et Yassine, école Héritier.

La Place De La Fraternité
La place de la fraternité,
Je ne la connais pas très bien,
On m’a dit qu’elle était très belle,
Mais je ne le sais pas vraiment,
Il paraît qu’il y a des arbres,
Et plein de tables de ping-pong,
Pareil, je ne le sais pas,
Mais ça a l’air chouette comme tout.
Dans mes rêves, il y a des fleurs,
Mais aussi des gens partout,
J’espère que ce n’est pas un rêve,
Car c’est ça qui la rend belle.
Prosper, école Voltaire.

Neige et flocons,
Recouvrent terres et maisons,
Parcs et guirlandes.
Haïku, Augustine, école Héritier.

Emploi du temps:
A neuf heures et demie,
Je vais à Monoprix,
A dix heures et quart,
Pour Tignous, je prends le car,
A onze heure et demie,
Rendez-vous rue de Paris,
A midi et quart,
Petit tour à Paul Éluard,
A une heure et demie,
Place de la République, je rejoins mes amies,
A deux heures et quart,
Je file au Méliès, sinon je serais en retard,
A trois heures et demie,
Je vais à la piscine en bikini,
A quatre heures et quart,
Petite pause au bar,
A cinq heures et demie,
Je file au repas du quartier Garibaldi,
A six heures et quart,
Je remonte le boulevard,
A six heures trente,
Direction la librairie « folies d’encre »,
A huit heures et quart,
Partons loin de ce bazar,
Et à neuf heures et demie,
Vite au lit !
Mona et Julia, école Héritier.

Savez-vous ce qui est révolutionnaire ?
Savez-vous ce qui est révolutionnaire ?
Hitler le nez en l’air,
La Terreur métro Robespierre,
Le peuple en colère,
La vie moins chère,
Mbappé imitant Molière,
Mais ce qui est révolutionnaire,
C’est la statue de la Résistance stoppant la guerre !
Wyem et Augustine, école Héritier.

 

SAISON 2017/2018

Où cours-tu, rue de Paris ?
où cours-tu, rue de Paris ?
au fond des magasins ?
Lumineuse comme un soleil
tu coules liquide étincelle
qui éclaire les maisons
minces souples et légères
abandonnant derrière toi
les petites allées.
Où cours-tu, rue de Paris ?
Où cour-tu, rue de Paris
du fond des bâtiments ?
Tu te précipites a la place ?
Tu perdras tes platanes ?
Dans un courant bien plus fort
que le tien qui te prélasse
au pied des immeubles ?
Minces souples et légères
ignorant sans doute tout ce qui t’attend
la pluie, le vent, et le beau temps.
À la manière de Raymond Queneau, MOLLY, 6ème C, collège Paul Eluard.

À Montreuil :
Libre d’être libre de faire
Libre de penser c’est rêver
Rêver c’est aimer la liberté
Aimer vivre en pensant par vous-même,
Être soi sans se cacher.
Détendez-vous, sentez, respirez
Le vent frais vous toucher le visage.
Mais il y a avant tout des bancs, des gens,
Des maisons, des quartiers, des rues. Voilà ce qu’il y a.
Zeïnabou & Lea, école Françoise Héritier.

A l’est :
De l’ autre côté du Far West
Se cache une ville tout à l’est
Sur un coucher de soleil
Ce ne peut-être qu’elle !
Ville bordée de bazars,
D’agitation et de traquenards.
Montreuil, Montreuil
Véritable terre d’accueil.
Emma, école Paul Bert.

Montreuil,grande ville
le monde meurt de chaud,
mais les glaces sont là.
HAÏKU, KADIDJA, 6ème C, collège Paul Eluard.

Rue de la République, la rue de la politique
Rue Voltaire, on a survolé la terre
Rue Raspail, on mâche de la paille
Rue de Vincennes, la rue des scènes
Rue de la Solidarité, la rue de la fraternité
Rue Robespierre, on pioche de la pierre
Rue Paul Bert, on y voit la mer
Rue des Centenaires, la rue des cimetières
Croix de Chavaux, vive les « deux chevaux »
Rue des Ruffins y a des dauphins
Selmène et Guillian, école Françoise Héritier.

Je te salue, ô Montreuil, ô Montreuil porte-humains
Porte habits, porte-immeubles, porte-écoles, porte-collèges
Porte-lycées, porte-études, brillante, instructive, bruyante, rigolote, lente, victorieuse, diverse,
Vêtue d’un manteau damassé,
Passementé de nuages, bigarré de gris,
Je te salue, ô Montreuil, racine, base ronde,
Pied du grand animal qu’on appelle le Paris,
Chaste épouse du Ciel, assuré fondement des étages divers d’un si grand bâtiment.
Je te salue, ô Montreuil, pied, épouse, sœur des gens d’ici.
Tout, ô grande ville vit en faveur de toi.
À la manière de Guillaume de Saluste Du Bartas,  SUZANNE, 6ème C, collège Paul Eluard.

La place de la Fraternité et sa légende :
Il y a dans Montreuil
Une place peu commune,
Ou plutôt, devrais-je dire,
Un lieu au début normal
Qui avec le temps, laisse derrière lui,
La trace de son passé, sa légende
Ce lieu magnifique,
On le nomme la place sans trop réfléchir
Et sans connaître son histoire :
Un fromager ambulant
Homme peu commun également
Voulait redonner vie à cette place.
En s’y installant, il mit sa vie en péril
Car même s’il gagnait peu,
Il se faisait voler par des brigands malfaisants.
Mais, au grand étonnement de tous ,
Il réussit.
Oui.
Il faut dire qu’il était brillant et persévérant.
Ce poème, vous allez me dire,
Est une histoire et ne mérite rien.
Mais figurez-vous que c’est grâce à cet homme,
Mes amis,
Que naquit cette place si bien nommée :
La place de la Fraternité
Fanny, école Voltaire.

Montreuil City :
À Montreuil City
Je suis très surpris
Quand je regarde par terre
Je me dit que la vie est parfois ainsi.
Puis je lève les yeux
Je découvre heureux
Que ma ville est belle,
C’est mon rayon de soleil.
Emma, Line Louise (d’après « Les gratte ciel » de Corinne Albault), école Paul Bert.

Montreuil :
Je donne pour l’école,
Un pot de colle,
Je donne au parc des Guilands,
Un peu de hareng,
Je donne à la bibliothèque,
Quelques produits tchèques,
Je donne à la mairie,
Quelques grains de riz,
Je donne à rue République,
Un cahier d’arithmétique,
Je donne à rue Fraternité,
Un peu de morbier,
Je donne à l’église,
La tour de Pise,
Je donne à rue Raspail,
De petites pailles,
Je donne à la dalle Décathlon,
Un gros ballon.
Aloïs et Isidore, école Françoise Héritier.

Ici, chez moi,
A coté de Paris, éclairée par la ville lumière
Se trouve ma ville chérie
De mon cœur de ma chair.
Des jours heureux
Des rêves, des vœux,
Une ville sans fin,
J’y vivrai c’est certain.
Sofyane, école Paul Bert.

Sur une place :
Sur une place, il y avait un camion
Sur ce camion, il y avait un arbre
Sur cet arbre, il y avait un des branches
Sur ces branches, il y avait des feuilles
Un coup de vent renversa les feuilles
Les feuilles renversèrent les branches
Les branches renversèrent l’arbre
L’arbre renversa le camion
Le camion renversa la place
Puis la fraternité fut renversée.
Timothée, école Voltaire.
Il est cinq heures Montreuil s’éveille
Je cours dans la rue de Paris,
J’entends, au loin, chanter la pie
J’cours pour pas rater le métro
J’fonce,je commence tôt le boulot!
Il est cinq heures Montreuil s’éveille
Les voitures commencent à circuler
Le boulanger pétrit son blé
La rue Etienne Marcel s’habille
Du vendeur de miel et sa fille Camille,
Il est cinq heures Montreuil s’éveille
Les facteur commencent à l’heure
Pour ne pas rater le bon heur.
Les agents de propreté
Nettoient la rue et la chaussée
Pour que l’on puisse traverser,
A l’heure et en toute sécurité.
Il est cinq heures Montreuil s’éveille
Il est cinq heures Montreuil, je n’ai pas sommeil
Nil Youssra Maïssa Maëlle (d’après la chanson « il est cinq heures Paris s’éveille » de Jacques Lanzmann), école Paul Bert.

Dans ma ville il y a mon quartier;
Dans mon quartier il y a la bibliothèque;
Dans la bibliothèque il y a des bacs;
Dans les bacs il y a des livres;
Dans les livres il y a des pages;
Dans les pages il y a des mots.
Les mots renversèrent les pages,
Les pages renversèrent les livres,
Les livres renversèrent les bacs,
Les bacs renversèrent la bibliothèque,
La bibliothèque renversa le quartier,
Le quartier renversa ma ville.
Nils, école Voltaire.

Où cours-tu, rue de Paris ?
Où cours-tu, rue de Paris,
au fond des passages sombres ?
Longue comme une rivière
tu coules liquide étincelle qui éclaire les trottoirs.
Mince, souple et légère
abandonnant derrière toi des tas de mouchoirs,
où cours-tu, rue de Paris ?
Où cours-tu, rue de Paris du fond des banlieues ?
Tu te précipites vers le périphérique ?
Tu perdras tes habitants ?
Dans un courant bien plus fort que le tien
qui se prélasse au pied des gens ?
Mince, souple et légère,
ignorant sans doute tout ce qui t’attend la foule,
le bruit et le métro.
À la manière de Raymond Queneau,  LOU, 6ème C, collège Paul Eluard.

Magique
Originale
Nature
Travaux
Rigolote
Excitante
Unique
Inoubliable
Loufoque
Mateo, Azur, Pierre, acrostiche, , école Paul Bert.

Noël à Montreuil :
Il y a une crèche
Aux Murs à Pêches.
Rue Baudin,
Il y a comme un moulin en sapin.
A Croix de Chavaux,
Tout un lot de cadeaux.
Autour du manège,
il y a de la neige.
A l’Esprit des Ruches,
On fabrique des bûches.
Rue Alexis Lepère,
C’est toujours l’hiver.
Il fait froid
Rue Charles Infroit.
Rue des Trois Territoires,
Il y a trois patinoires.
Et on glisse sur la glace
Place Stanilas.
Isidore, école Françoise Héritier.

Montreuil :
Si tu habites à Montreuil
Le chat t’a à l’œil
Si tu habites à Robespierre
Tu y trouveras des pierres
Si tu habites à Croix de Chavaux
Tu auras des chevaux
Si tu habites dans la rue de Paris
Tu mangeras du riz
Si tu habites rue de Lagny
Tu auras du salami
Si tu habites avenue de la Résistance
Tu as beaucoup de chance
Si tu habites autre part
Tu n’auras pas ta part.
Enzo, école Paul Bert.

L’odeur du métro
Les feuilles sur le sol
Le vent de Montreuil
HAÏKU, KAYLEENA, 6ème C, collège Paul Eluard.

Je te salue, ô Montreuil, ô Montreuil porte-kebabs,
Porte- bistrots, porte- métros, porte- écoles, porte-gens,
Porte-immeubles, porte-travaux, diverse, magnifique, verdurée, habitée, merveilleuse, belle, grande,
Vêtue d’un manteau odorant,
Passementé de chiens, bigarré de monde,
Je te salue, ô Montreuil, racine, base ronde,
Pied du grand animal qu’on appelle le Paris,
Chaste épouse du Ciel, assuré fondement des étages divers d’un si grand bâtiment.
Je te salue, ô Montreuil, mère, maison, nourrice des gens d’ici.
Tout, ô grande ville vit en faveur de toi.
À la manière de Guillaume de Saluste Du Bartas,  JEANNE, 6ème C, collège Paul Eluard.

Montreuil en été
les enfants qui courent
la joie sur les visages
HAÏKU, ROBIN, 6ème C, collège Paul Eluard.

Où cours-tu, rue de Paris ?
Où cours-tu, rue de Paris,
au fond des caniveaux?
Belle comme une poubelle
tu coules, liquide étincelle
qui éclaire les bistrots
mince souple et légère
abandonnant derrière toi
l’eau des égouts.
Où cours-tu, rue de Paris ?
Où cours-tu, rue de Paris
du fond des brasseries,
tu te précipites à la voiture ?
Tu perdras tes habitudes ?
Dans un courant bien plus fort
que le tien qui se prélasse
au pied des boutiques?
Mince souple et légère
ignorant sans doute tout ce qui t’attend
la vieillesse, le monde et le désespoir.
À la manière de Raymond Queneau, JEANNE, 6ème C, collège Paul Eluard.

Osez !
Je mettrai
En face de la mairie
Un palmier plein de geais.
Tu mettras
En face de la mairie
Deux cabanes couleur chocolat.
Il mettra
En face de la mairie
Trois jolis pandas
Nous mettrons
En face de la mairie
Un étang plein de poissons
Vous mettrez
En face de la mairie
Cinq personnes toutes bronzées
Et des sardines des crevettes des espadons
Des moules des écrevisses et du thon
Des du cabillaud du flétan
Du loup de mer et du merlan
On peut mettre tout ça face à la mairie
A condition, seulement, d’en avoir envie!
Camilia,Moussa,Ismail (d’après Le métro de Jacques Charpentreau) , école Paul Bert.

Dans Montreuil, il y a une rue,
dans cette rue, il y a une maison,
dans cette maison il y a un escalier,
dans cet escalier il y a une chambre,
dans cette chambre il y a un meuble,
dans ce meuble il y a un chien,
devant ce chien il y a des croquettes.
Les croquettes renversent le chien,
le chien renverse le meuble,
le meuble renverse  la chambre,
la chambre renverse l’escalier,
l’escalier renverse la maison,
la maison renverse la rue,
la rue renverse Montreuil.
Mayiz, à la manière de Paul Eluard, école Paul Bert.

Automne à Montreuil
ballade aux Guilands
extase des feuilles mortes
HAÏKU, MOLLY, 6ème C, collège Paul Eluard.

Je te salue, ô Montreuil,
ô Montreuil porte-joie,
Porte-cinéma, porte-nuages, porte-parc, porte-lois
Porte-oiseau, porte-musique, heureuse, attentive, merveilleuse, verdoyante, instructive, mélodieuse,
Vêtue d’un manteau luisant,
Passementé de fresques, bigarrée de diamant
Je te salue, ô Montreuil, racine, base ronde,
Pied du grand animal qu’on appelle le Paris,
Chaste épouse du Ciel,
Assuré fondement des étages divers d’un si grand bâtiment.
Je te salue, ô Montreuil,
Ange-gardienne, protectrice, réalisatrice des gens d’ici.
Tout, ô grande actrice vit en faveur de toi
À la manière de Guillaume de Saluste Du Bartas,  EMILIO, 6ème C, collège Paul Eluard.

Tout près de Paris
Montreuil
les murs à pêches fleurissent
HAÏKU, MOLLY, 6ème C, collège Paul Eluard.

Où cours-tu, rue de Paris ?
où cours-tu, rue de Paris,
au fond des caniveaux
comme un lampadaire
tu coules liquide étincelle
qui éclaire les rues
minces souples et légères
abandonnant derrière toi arbres, humains, déchets
où cours-tu, rue de Paris ?
où cours-tu, rue de Paris
du fond des cœurs
tu te précipites à la tour Eiffel
tu perdras tes ami(e)s
dans un courant bien plus fort
que le tien qui se prélasse
au pied des ruelles
minces souples et légères
ignorant sans doute tout ce qui t’attend
la mort
le noir
et le désespoir
À la manière de Raymond Queneau, IDA, 6ème C, collège Paul Eluard.

Montreuil au printemps
arbres fleuris
un nouvel espoir
HAÏKU, MOLLY, 6ème C, collège Paul Eluard.

Les rues de Montreuil :
À Montreuil on n’a pas d’écureuils,
On cueille des feuilles place Jean Jaurès,
Avenue Jean Moulin, Il y a des moulins à paroles,
Les casse-têtes, c’est pour ceux de la rue Barbès.
Rue Paul Eluard, il y a l’école Françoise Héritier
Où on aime bien aller pour se mélanger,
Surtout dans la cour de récré.
Mais boulevard Aristide Briand, on n’aime pas se mélanger.
Rue de la Fraternité, on aime bien rigoler.
On aime bien y aller à Montreuil, dans notre quartier.
Mélangés, éparpillés par toutes ces rues de Montreuil.
Zeïnabou,  école Françoise Héritier.

Je te salue, ô collège, ô collège porte-connaissances,
Porte-rêve, porte-collégiens, porte-collégiennes,
porte-joie, Porte-travail, porte-classes, beau, grand, noir, blanc, carré, organisé, déterminé, Vêtue d’un manteau sévère,
Passementé de couloirs,
bigarré d’origines,
Je te salue, ô collège, racine, base ronde,
Pied du grand animal qu’on appelle l’apprentissage,
Chaste épouse du Ciel, assuré fondement
Des étages divers d’un si grand bâtiment.
Je te salue, ô collège, maître, guide, sauveur,
Des gens d’ici.
Tout, ô grande histoire, Vit en faveur de toi
À la manière de Guillaume de Saluste Du Bartas,  JOSEPHINE, 6ème C, collège Paul Eluard.

Montreuil enneigée
n’est quasiment jamais
arrivé à rêver…
HAÏKU, SUZANNE , 6ème C, collège Paul Eluard.

Où cours tu, rue de Paris ?
Où cours tu rue de Paris,
au fond des trottoirs ?
Longue comme un ruban
tu coules liquide étincelle
qui éclaire les villes
Mince souple et légère
abandonnant derrière toi
les véhicules qui polluent.
Où cours tu, rue de Paris ?
Où cours tu, rue de Paris
du fond des immeubles ?
Tu te précipites à la gare ?
Tu perdras tes moyens ?
Dans un courant bien plus fort
que le tien qui se prélasse
au pied des boutiques ?
Mince souple et légère
ignorant sans doute tout ce qui t’attend
la route, le trajet et le destin d’une rue.
À la manière de Raymond Queneau, KADIDJA, 6ème C, collège Paul Eluard.

Les transports :
Hep taxi !
Viens par ici
Je veux aller boulevard Chanzy.
Hep camion !
Attention
Au passage piéton.
Hep métro !
Au boulot
Je descends Croix de Chavaux.
Autobus
A saut de puces
Mène-nous au terminus !
Les CM2 B, à la manière de C. Albaud, école Paul Bert.

Je te salue, ô Montreuil porte-merveilles,
Porte-espoirs, porte-joies, porte-chagrins, porte-fantaisies,
Porte-maison, porte-magasin, magnifiques,
nuageux, ensoleillée, agréable, accueillante,
Étonnante, bonne-vivante,
Vêtue d’un manteau superbe,
Passementé de gens,
bigarré de personnes.
Je te salue, ô Montreuil,
Racine, base ronde,
Pied du grand animal qu’on appelle Paris,
Chaste épouse du ciel, assuré fondement
Des étages divers d’un grand bâtiment.
Je te salue, ô Montreuil, cité, maison, jardin
Des gens d’ici. Tout, ô grande ville,
Vit en faveur de toi.
À la manière de Guillaume de Saluste Du Bartas,  MOLLY, 6ème C, collège Paul Eluard.

Un instant :
Instants chavirés ,
C’est un instant partagé
Coller, assembler sculpter.
C’est cela qui nous fait rêver.
Pousser la porte en fer,
Et ainsi rencontrer
Des artistes d’enfer,
Sur toute une journée.
Tout près de nous ,
Si loin de tout .
Sanjida, école Paul Bert.

Où cours-tu, rue de Paris ?
où cours-tu, rue de Paris,
au fond des magasins colorée
comme un arc-en-ciel
tu coules liquide étincelle
qui éclaire les gens
minces souples et légères
abandonnant derrière toi la pollution
où cours-tu, rue de Paris ?
où cours-tu, rue de Paris ?
du fond des places
tu te précipites à la terre
tu perdras tes trottoirs
dans un courant bien plus fort
que le tien qui se prélasse
au pied des épiceries
minces souples et légères
ignorant sans doute tout ce qui t’attend
la pluie
le goudron
et le ciment
À la manière de Raymond Queneau, DAWANE, 6ème C, collège Paul Eluard.

Je te salue, ô Montreuil,
Ô Montreuil, porte-maison, Porte-personne, Porte-saleté, Porte-habits,
Porte-plantes, Porte-voitures, Porte-motos,
grande, forte, joyeuse, immobiles, gentille, belle,
Vêtue d’un manteau rouge,
Passementé de joie,
bigarré de fleurs ,
Je te salue, ô Montreuil, racine, base ronde,
Pied du grand animal qu’on appelle le Paris,
Chaste épouse du Ciel, assuré fondement
Des étages divers d’un si grand bâtiment.
Je te salue, ô Montreuil ,
belle, forte, maligne,
Des gens d’ici.
Tout, ô grande Montreuil
Vit en faveur de toi.
À la manière de Guillaume de Saluste Du Bartas,  CAMILIA, 6ème C, collège Paul Eluard.

Montreuil,
la fureur dans cette réalité
sur la planète terre
HAÏKU, GREGORY, 6ème C, collège Paul Eluard.

Les prénoms :
Rue Diderot, court Giordano
Rue Bara, danse Bouchra
Rue Barbès, chante Iliès
Rue Voltaire, joue Albert
Rue Marceau, erre Guliano
Rue des Sorins, pleure Julien
Rue Gambetta, rit Nina
Rue Berthelot, saute Marco
Rue Lavoisier, espionne Némé
Rue Emile Zola, ricane Perla
Rue Garibaldi, chine Marie
Rue Parmentier, calcule Didier
Rue de la fédération, observe Marion
Elea, école Françoise Héritier.

Où cours-tu, rue de Paris ?
où cours-tu, rue de Paris,
au fond des caniveaux
comme une hirondelle
tu coules liquide étincelle
qui éclaire les gens
minces souples et légères
abandonnant derrière toi
habitants et chevaux
où cours-tu, rue de Paris ?
où cours-tu, rue de Paris ?
du fond des égouts
tu te précipites à la cascade
tu perdras tes villes
dans un courant bien plus fort
que le tien qui se prélasse
au pied des fontaines
minces souples et légères
ignorant sans doute tout ce qui t’attend
la mort
le massacre
et le vieux Montreuil.
À la manière de Raymond Queneau, MADO, 6ème C, collège Paul Eluard.

Mal de mer :
Si les instants n’étaient pas chavirés,
En effet, pourquoi ne pas les rebaptiser!
On pourrait les nommer
Les instants cachés, les moments racontés, les instants mêlés ou bien rêvés.
Mais surtout pas les instants navigués !
Car il faut que je l’avoue,
Du mal de mer ça me rend fou!
LES CM2a, école Paul Bert.

Je te salue, ô Montreuil, ô Montreuil porte-foule,
Porte-habitations, porte-commerces, porte-rues, porte-houle
Porte-square, porte-parfums,
Appétissants, surprenants, accueillants, drôles, troublants, denses, enivrants,
Vêtue d’un manteau immense,
Passementé de marronniers, bigarrés de nuances
Je te salue, ô Montreuil, racine, base ronde,
Pied du grand animal qu’on appelle le Paris,
Chaste épouse du Ciel, assuré fondement des étages divers d’un si grand bâtiment.
Je te salue, ô Montreuil, métropole, maison, île des gens d’ici.
Tout, ô grande ville, vit en faveur de toi.
À la manière de Guillaume de Saluste Du Bartas,  ROBIN, 6ème C, collège Paul Eluard.

Dans la ville de Montreuil :
dans la ville de Montreuil
y courent des chevreuils
Dans la ville de Montreuil
on trouve des écoles qui bricolent
s’en est presque une métropole
Sur la place de la République
il y a des militaires
Mais les gens de la rue Voltaire
ne trouvent pas ça très clair
de voir des hommes prendre l’ air.
Tout ça se rassemble
dans un endroit :
MONTREUIL.
Nawfel et Mohamed Rayan, école Françoise Héritier.

Le métro
L’odeur des stations
Arrêt de direction
HAÏKU, KADIDJA, 6ème C, collège Paul Eluard.

Où cours-tu, rue de Paris ?
Où cours-tu, rue de Paris,
Au fond des villes ?
Rouge comme un poisson
Tu coules, liquide étincelle qui éclaire les rue de Montreuil
mince souple et légère
abandonnant derrière toi les rues froides et sombres
où cours-tu, rue de Paris ?
Où cours-tu , rue de Paris ?
Du fond des académies ?
Tu te précipites à la rescousse ?
Tu perdras tes Problèmes ?
Dans un courant bien plus fort que le tien qui se prélasse au pied des bâtiments
Mince souple et légère
ignorant sans doute tout ce qui t’attend
la ville, les tours et le manque.
À la manière de Raymond Queneau, KAYLEENA, 6ème C, collège Paul Eluard.

Je te salue, o Montreuil, o Montreuil porte-patience,
Porte-tristesse, porte-nature, porte-chance, porte-bonheur.
Porte-colère, porte-neige, rouge, temps, nuages,
Villes, monde, grande, magnifique.
Vêtue d’un manteau long et bleu,
Passementé de fourrure, bigarré de boutons.
Je te salue, o Montreuil o Montreuil, racine, base ronde,
Pied du grand animal qu’on appelle le Paris,
Chaste épouse du Ciel, assuré fondement,
Des étages divers d’un si grand bâtiment.
Je te salue, o Montreuil, polluée, remplie, grise.
Des gens d’ici.
Tout, Ô grande ville, vit en faveur de toi.
À la manière de Guillaume de Saluste Du Bartas,  KADIDJA, 6ème C, collège Paul Eluard.

Où cours-tu, rue de Paris ?
Où cours-tu, rue de Paris, au fond des ruelles?
Large comme un désert, tu coules, liquide étincelle qui éclaire les lampadaires
Mince souple et légère
Abandonnant derrière toi tes jolis trottoirs
Où cours-tu, rue de Paris ?
Où cours-tu, rue de Paris ?
Du fond des ruelles, tu te précipites à la chute ?
Tu perdras tes joyaux
Dans un courant bien plus fort que le tien qui se prélasse au pied des Lampadaires.
Mince souple et légère
Ignorant sans doute tout ce qui t’attend
La Grande Porte, le rond-point et le dévorant périphérique.
À la manière de Raymond Queneau, EMILIO, 6ème C, collège Paul Eluard.

Un jour, une fois :
Dans la rue Émile Zola
Un jour, une fois.
J’ai poussé cette porte en bois
ou peut-être en fer !
Mais ce n’est pas ce que je préfère.
Je déteste cette matière,
Dans son univers intemporel,
Pourquoi moi?
Pourquoi pas elle ?
Nil, Ilia, école Paul Bert.

Je te salue, ô Montreuil,A8
Ô Montreuil, porte-bâtiments ,
Porte-enfants, Porte-déchets, Porte-adultes, Porte-voiture, Porte-autoroute, Porte-périphérique, bondée, accueillante, polluée, grisâtre, puissante, originale ,
Vêtue d’un manteau goudronné,
Passementé de couleurs, bigarré de véhicule s,
Je te salue, ô Montreuil, racine, base ronde,
Pied du grand animal qu’on appelle le Paris,
Chaste épouse du Ciel, assuré fondement
Des étages divers d’un si grand bâtiment.
Je te salue, ô Montreuil,
joyeuse, lumineuse, majestueuse,
Des gens d’ici.
Tout, ô grande ville
Vit en faveur de toi.
À la manière de Guillaume de Saluste Du Bartas, DAWANE, 6ème C, collège Paul Eluard.

Un jour à Montreuil :
Un jour à Montreuil
Un petit écureuil
Se battait avec un chevreuil.
Un demi deuil
Est intervenu assis sur une feuille.
Elle-même sur un fauteuil
Et ils sont maintenant en deuil!
Car quelqu’ un se trouve dans un cercueil!
Ilia, Mamady, Tidjane, (d’après une comptine célèbre), école Paul Bert.

Où cours-tu, rue de Paris ?
Où cours-tu, rue de Paris, au fond des bois ?
Grande comme un ruisseau,
Tu coules liquide étincelle qui éclaire les trottoirs,
Mince, souple et légère, abandonnant derrière toi la capitale
Où cours-tu, rue de Paris ? où cours-tu, rue de Paris du fond des périphériques ?
Tu te précipites à la mairie ?
Tu perdras tes soucis dans un courant bien plus fort que le tien qui se prélasse au pied des bâtiments ?
Mince, souple et légère, ignorant sans doute tout ce qui t’attend
La foule, le métro et les monuments.
À la manière de Raymond Queneau, ROBIN, 6ème C, collège Paul Eluard.

Je te salue, ô Montreuil, ô Montreuil porte-vie,
Porte- joie, porte-amour, porte-rire, porte-toits
Porte-culture, porte-lumière, joyeuse, grande, protectrice, accueillante, éclatante, gaie
Vêtue d’un manteau coloré,
Passementé de couleurs, bigarré de rues
Je te salue, ô Montreuil, racine, base ronde,
Pied du grand animal qu’on appelle le Paris,
Chaste épouse du Ciel, assuré fondement des étages divers d’un si grand bâtiment.
Je te salue, ô Montreuil, mère, maison, nourrice
Des gens d’ici. Tout, ô grande ville,
Vit en faveur de toi.
À la manière de Guillaume de Saluste Du Bartas,  LEILI, 6ème C, collège Paul Eluard.

Où cours-tu, rue de Paris ?
Où cours-tu, rue de Paris, au fond des magasins lumineux ?
Grande comme un soleil tu coules,
liquide étincelle qui éclaire les rue minces souples et légères,
abandonnant derrière toi la pollution,
où cours-tu, rue de Paris ?
Où cours-tu rue de Paris, du fond des plaines ?
Tu te précipites à la montagne ?
Tu perdras toutes tes couleurs ?
Dans un courant bien plus fort que le tien
qui se prélasse au pied des îles ?
Mince souple et légère,
ignorant sans doutes tout ce qui t’attend
la souffrance, le bonheur et le sourire
À la manière de Raymond Queneau, ELI-DRISSA, 6ème C, collège Paul Eluard.

A tire d’aile :
Rue Emile Zola, s’envole un ara.
Rue Lavoisier, éperviers sortez.
Rue Armand Carrel, ramage d’hirondelles
Rue Voltaire, j’ai croisé un pivert.
Rue Valette, chante une alouette.
Rue de Paris, assemblée de colibris.
Rue Elsa Triolet, interdite aux perroquets.
Square de la République, vivent deux coqs domestiques.
Les CM2 B, école Paul Bert.

Je te salue, ô Montreuil,
Ô Montreuil porte-humains,
Porte-écoles, porte-entreprises, porte-magasins, porte-cafés.
Porte-restaurant, porte-vie, grand, beau, fort peuplé, construit, reconstruit, brillant, Vêtu d’un manteau gris de béton,
Passementé de parcs, bigarré de voitures
Je te salue, ô Montreuil, racine, base ronde,
Pied du grand animal qu’on appelle le Paris,
Chaste épouse du Ciel, assuré fondement
Des étages divers d’un si grand bâtiment.
Je te salue, ô Montreuil, immeubles, maisons, foyers
Des gens d’ici. Tout, ô grande ville, Vit en faveur de toi.
À la manière de Guillaume de Saluste Du Bartas,  AVA, 6ème C, collège Paul Eluard.

Le sais-tu ?
Dis-moi,
Qu’y a-t-il au marché aux puces ?
Un vendeur de téléphone russe.
Qu’y a -t-il au dessus du 132 rue de Paris ?
Une personne avec des otaries.
Qu’y a-t-il a sur la dalle de décathlon ?
Un petit garçon avec des lions
Qu’y a-t-il près de la piscine municipale ?
Des gens qui vont au bal.
Qu’y a-t-il en face de la mairie ?
Un énorme champ de riz.
Qu’y a-t-il à la sortie du métro croix de Chavaux ?
Des chevaux qui jouent du piano.
Qu’y a-t-il aux instants chavirés ?
Un livreur qui va livrer des pizzas toutes cramées.
Qu’y a- t- il place de la république, au coin là ?
Je ne sais pas.
Et vous ?
Le savez-vous ?
Emma Fraisse, Chaïma (d’après « les fenêtres »), école Paul Bert.

Où cours-tu, rue de Paris ?
Où cours-tu, rue de Paris,
Au fond des routes ?
Grande, agile comme une sauterelle,
tu coules liquide étincelle qui éclaire les maisons minces souples et légères,
abandonnant derrière toi le Montreuil d’autrefois,
où cours-tu, rue de Paris ?
Où cours-tu, rue de Paris du fond des villes ?
Tu te précipites à la mort ?
Tu perdras tes sens ?
Dans un courant bien plus fort que le tien qui se prélasse au pied des immeubles?
Mince souple et légère, ignorant sans doute tout ce qui t’attend,
la grange, le Paris et le pays.
À la manière de Raymond Queneau, SUZANNE, 6ème C, collège Paul Eluard.

Mon Montreuil à moi que j’aime
Lieu charmant où je suis né
Ville multiculturelle et chaleureuse
Ville d’amour et de partage
Je te salue!
RYAN, 6ème C, collège Paul Eluard.

Tu protèges les lumières qui s’invitent chez toi
les passants regardent émerveillés
ce que ta boîte a apporté.
HAÏKU, JEAN-MICHEL, 6ème C, collège Paul Eluard.

Je te salue, ô Montreuil
Porte-espoir porte-éducation ,
Porte-restaurant,
Porte-vocation,
Porte-commerce, porte-prénom,
Porte-imagination, heureuse, belle, douce, sombre, grande, jeune, forte
Vêtue d’un manteau nouveau
Passementé de briques,
bigarré de gens
Je te salue, ô Montreuil,
Racine, base ronde,
Pied du grand animal qu’on appelle le Paris,
Chaste épouse du Ciel, assuré fondement
Des étages divers d’un si grand bâtiment.
Je te salue, ô Montreuil, direct, fondation
Des gens d’ici. Tout, ô grande communauté,
Vit en faveur de toi.
À la manière de Guillaume de Saluste Du Bartas,  KAYLEENA, 6ème C, collège Paul Eluard.

Je donne à Montreuil :
Je donne à Voltaire
Une bonne pomme de terre
Je donne à République
Un moustique qui pique
Je donne à Diderot
Un escargot
Je donne à Robespierre
Un petit peu de terre
Je donne à Marceau
Un beau tableau
Je donne à Emile Zola
Le rasoir de mon papa
Je donne à Raspail
Une motte de paille
Je donne à Bara
Un joli ara
Pauline et Nina, école Françoise Héritier.

Montreuil :
Dans Montreuil, il y a une rue.
Dans cette rue, il y a un parc.
Dans ce parc, il y a une camionnette.
Dans cette camionnette, il y a des glaces.
Dans ces glaces, il y a du gras.
Et le gras renverse l’enfant ;
L’enfant renverse le parc ;
Le parc renverse la rue ;
La rue renverse Montreuil ;
Montreuil renverse la Terre ;
La Terre renverse le Soleil ;
Et le Soleil renverse le système solaire.
Giordano et Kévin, école Françoise Héritier.

Des bouts de Montreuil :
Place de la Fraternité,
Il y a plein de nationalités.
Place de la République,
Il y a trop de geeks.
Place Croix de Chavaux,
il y a plein de métros.
Rue Diderot,
On écrit des écriteaux.
Rue de la Révolution,
Il y a des additions,
Des soustractions,
Mais toujours des solutions.
Mai-linh et Sophie, école Françoise Héritier.

À Montreuil :
Je regarde à Montreuil
Les écureuils
Je ramasse rue Robespierre
Un gros tas de pierres
Je bois du coca
Rue Emile Zola
Je rencontre Robert
Rue Paul Bert
Je mange rue Raspail
Un kebab sauce samuraï
J’achète rue Valette
De la roquette
Luke, école Françoise Héritier.

Dans Montreuil :
Dans Montreuil, il y a une rue;
Dans cette rue, il y a une école;
Dans cette école, il y a une classe;
Dans cette classe, il y a un professeur;
Ce professeur a un sac;
Dans ce sac, il y a des livres;
Dans ces livres, il y a des exercices.
Les exercices renversent les livres ;
Les livres renversent le sac;
Le sac renverse le professeur;
Le professeur renverse la classe;
La classe renverse l’école;
L’école renverse la rue;
La rue renverse Montreuil.
Inès, école Françoise Héritier.

Montreuil :
Rue Babeuf tu manges du Bœuf.
Rue Marceau t’ as un marteau.
Rue Paul Bert tu survoles la mer.
Rue Gambetta tu t’ barres de là
Rue d’ Alembert tu r’ sembles à Shubert et à Molière.
Rue Rosny tu vas à Bobigny.
Rue des Papillons tu pars en avion.
Rue des Sorins tu manges du pain.
Rue Etienne-Marcel tu r’ sembles à une mirabelle.
Rue Mirabeau t’ as des veaux.
Elias, école Françoise Héritier.

L’histoire de Montreuil :
Rue Bara
va là-bas
j’ veux aller à Rosny-sous-Bois.
Rue Raspail
t’ as d’ la paille
et on rencontre des racailles.
Rue Robespierre
t’ es un gros pèpère
et tu lances des pierres.
Rue croix de chavaux
t’ as cinq chevaux
et un porte-manteau.
Elias, école Françoise Héritier.

Dans la ville de Montreuil :
Dans Montreuil il Y a une rue
Dans cette rue il y a une école
Dans cette école il y a des classes
Dans cette classe il y a des tables
Sous cette table il y a une case
Dans cette case il y a un cahier
Dans ce cahier il y a une rature
La rature renverse le cahier
Le cahier renverse la case
La case renverse table
La table renverse la classe
La classe renverse l’école
L’école renverse la rue
La rue renverse la ville de Montreuil
Nolhann, école Françoise Héritier.

Dans Montreuil :
Dans Montreuil,
il y a des métros des bus
qui vont au terminus
Et puis des taxis et des trains
qui vont très loin
Dans le quartier République
il y a des épiceries, un square
où traînent des gens bizarres
Dans la rue des papillons
on est loin du Décathlon
nous y allons à reculons
Sur la place de la Fraternité
nous aimons inviter
des gens plein de gaieté
Ils vont en soirée
pour bien s’amuser
ou bien même
pour jouer à la balle au prisonnier
Perla & Marcus, école Françoise Héritier.

Dans Montreuil :
Dans Montreuil s’envolent des feuilles
Des motos qui roulent devant la Croix de Chavaux
Rue Édouard Vaillant il y a des enfants vaillants
Dans la rue de Paris il y a le restaurant de Monsieur Bili
Dans la rue Voltaire il y a des pierres
Dans la rue Robespierre il y a des militaires en hélicoptère dans les airs
A Montreuil il y a des trains qui vont très loin
Des gens qui traînent dans des bars et qui rentrent très tard le soir.
Yanis & Rayane, école Françoise Héritier.

Je te salue, ô Montreuil,
Montreuil, porte-voitures, Porte-portes, Porte- gens , Porte- immeubles,
Porte-voisins, Porte-manteaux, Porte-collèges,
magnifiques, remplis, bruyants, mystérieux, grands, strictes,
Vêtue d’un manteau gris,
Passementé de bâtiments,
bigarré de véhicules,
Je te salue, ô Montreuil, racine, base ronde,
Pied du grand animal qu’on appelle le Paris,
Chaste épouse du Ciel, assuré fondement
Des étages divers d’un si grand bâtiment.
Je te salue, ô Montreuil,
ville, rue, boulevard,
Des gens d’ici.
Tout, ô grande avenue
Vit en faveur de toi.
À la manière de Guillaume de Saluste Du Bartas, MADO, 6ème C, collège Paul Eluard.

Notre Montreuil :
Dans Montreuil :
Rue Voltaire et Rue Paul Bert
Il y a des cachottières
Rue Bara et Gambetta
Ce n’sont pas des gros bêtas
Rue d’Paris et Jules Ferry
C’est ici qu’on s’réunit
Rue Victor Hugo et François Arago
C’est là qu’on prend l’métro
Rue d’la Fraternité et d’la Liberté
On vient les écouter
Rue Barbès et Jean Jaurès
C’est très loin de rue Vallès
Rue Michelet et Beaumarchais
On se dit plein de secrets
Rue Etienne Marcel et Armand Carrel
Là-bas on fait tous les appels
Rue Valmy et Garibaldi
Il y a plein de génies
Luz & Selma, école Françoise Héritier.

Merveille :
On est tous heureux !
C’est une ville sans fin
Tout est merveilleux
A Montreuil ou rien.
C’est la ville du monde
Où toutes les cultures se fondent,
A Montreuil on court,
A Montreuil pour toujours.
Youssra, école Paul Bert.

Je te salue, ô Montreuil,
Ô Montreuil porte-habits,
Porte-magasin, porte-vie, porte-verdure, porte-argent,
Porte-famille, porte-nourriture, fertile, odorante, immobile, patiente, colorante, diverse mère Vêtue d’un manteau de verdure Passementé de fruit bigarré de plante,
Je te salue, ô Montreuil, racine, base ronde,
Pied du grand animal qu’on appelle le Paris,
Chaste épouse du Ciel, assuré fondement
Des étages divers d’un si grand bâtiment.
Je te salue, ô Montreuil, ma ville, mon coin, mon quartier.
Des gens d’ici.
Tout, ô grande personne, vit en faveur de toi.
À la manière de Guillaume de Saluste Du Bartas,  ELI-DRISSA, 6ème C, collège Paul Eluard.

Où cours-tu, rue de Paris ?
Où cours-tu, rue de Paris,
au fond des trottoirs ?
Grande comme une rivière
tu coules, liquide étincelle
qui éclaire les visages.
Mince souple et légère,
abandonnant derrière toi la propreté et la nature
où cours-tu, rue de Paris ?
Où cours-tu, rue de Paris du fond des magasins ?
Tu te précipites à la foule?
Tu perdras tes hommes ?
Dans un courant bien plus fort que le tien qui se prélasse au pied des maisons ?
Mince souple et légère, ignorant sans doute tout ce qui t’attend.
À la manière de Raymond Queneau, AVA, 6ème C, collège Paul Eluard.

Ma ville :
Montreuil,dédale de rues ou l’on vit à cote de l’art.
Mais surtout pas un endroit lugubre,
Pleine de vie et d’espoirs.
Des artistes,
Des pianistes,
Des vagabonds,
Des polissons.
Tu pourras me dire que tu vis à Paris,
Je te répondrai, ce n’est pas un souci.
Benyiwa et Sanjida, école Paul Bert.

Je te salue, ô Montreuil,
Ô Montreuil, porte-coeur ,
Porte- moi, Porte-tous, Porte-rien, Porte-animaux
Porte-immeuble, Porte-kebab ,
odorante, sans pollution, bruyant, bourré de monde, écolière, compétitive,
Vêtue d’un manteau de bonheur ,
Passementé de différence,
bigarré de couleurs,
Je te salue, ô Montreuil, racine, base ronde,
Pied du grand animal qu’on appelle le Paris,
Chaste épouse du Ciel, assuré fondement
Des étages divers d’un si grand bâtiment.
Je te salue, ô Montreuil ,
que tu est beau, coloré,
balade des gens d’ici.
Tout, ô grande ville
Vit en faveur de toi.
À la manière de Guillaume de Saluste Du Bartas,  BALLA, 6ème C, collège Paul Eluard.

Où cours-tu, rue de Paris ?
où cours-tu, rue de Paris,
au fond des trottoirs
comme un déchet
tu coules liquide étincelle
qui éclaire les routes
minces souples et légères
abandonnant derrière toi
ta fille et tes lumières
où cours-tu, rue de Paris ?
où cours-tu, rue de Paris ?
du fond des magasins
tu te précipites à la ligne 9
tu perdras tes tacos
dans un courant bien plus fort
que le tien qui se prélasse
au pied des gens
minces souples et légères
ignorant sans doute tout ce qui t’attend
la ville
le kebab
et le métro.
À la manière de Raymond Queneau, BALLA, 6ème C, collège Paul Eluard.

Où cours-tu, rue de Paris ?
où cours-tu, rue de Paris,
au fond des magasins
comme un rue de Paris
tu coules liquide étincelle
qui éclaire les rues
minces souples et légères
abandonnant derrière toi les personnes, les objets
où cours-tu, rue de Paris ?
où cours-tu, rue de Paris ?
du fond des rues
tu te précipites à la fin
tu perdras tes rues
dans un courant bien plus fort
que le tien qui se prélasse
au pied des montagnes
minces souples et légères
ignorant sans doute tout ce qui t’attend
la maison
la villa
et le froid.
À la manière de Raymond Queneau, CAMILIA, 6ème C, collège Paul Eluard.

Les Instants chavirés :
Un instant
Je manipule,déforme,assemble,et colorie.
Quand je pense et repense
A ses instants passés
Dans ce lieu insoupçonné.
Je me dis quelle journée!
Benyiwa, école Paul Bert.

Chavirés :
Les instants chavirés?
Et pourquoi pas renversés?
Retournés?
Culbutés?
Tangués?
Basculés?
Soyons sérieux un instant!
Et faisons plutôt des instants retrouvés!
Youssra, école Paul Bert.

Les instants chavirés :
Dés que les portes en fer s’ouvrent
Les instants chavirent
Tel une rencontre de bateaux ivres
Des sculptures, un voyage,
Visitez à tout âge,
Jusqu’au bout du monde !
Des lignes, des courbes, des ronds,
Qui s’attirent et se ressemblent,
Qui se repoussent et s’assemblent.
Amine, école Paul Bert.

Les instants :
Si cet instant était autant épatant
Je pourrais voyager dans le temps
Si cet instant était autant charmant
J’imaginerais tout autant
Si cet instant était autant inspirant
Tu seras l’artiste la plus grande de mon temps.
Sanjida et Benyiwa, école Paul Bert.

À voir :
On pousse la porte
Et on s’emporte
On rencontre des artistes, des œuvres,
Des expos rose bonbon de couleur.
Instants chavirés
Qui nous fait rêver.
Grande structure magnifique
Faite de polystyrène de mastic.
Farandole de couleur,
On chavire de bonheur !
Maëlle, école Paul Bert.

Le 116 :
Bleu
Des artistes joyeux
La vie en bleu
Se disent mon dieu!
Que va t-on faire de ces deux yeux?
Ils nous pourrissent la vie
Deux petites souris!
Nous avons besoin de lunettes
Les enlever et les remettre!
Il faut les acheter a tout prix
Pour les avoir à bon prix !
Maëlle et Youssra, école Paul Bert.

Culture :
le 116, manoir de richesse et de culture,
Dédale de couloirs hantés de fantômes mûrs,
Voyagez dans ce lieu!
Décalé et mystérieux,
De cette expérience,
faites le plein de confiance!
Moussa, école Paul Bert.

Créer :
Le 116 est intéressant
Et à la fois surprenant!
Parfois on croit qu’il est hanté!
Mais il est juste coloré.
Il nous faut,
Contempler, observer, créer
Exposer, métamorphoser
Mais surtout voyager!
C’est une exposition,
Pleine de richesse
Et de béton
qui ne nous laisse pas en reste!
Youssra et Maëlle, école Paul Bert.

Rue de Paris :
116 rue de paris
Nous y sommes partis
Un mardi en pleine nuit.
116 rue de paris
Dans un coin
Une petite souris.
116 rue de paris
Avec sa manie
Un petit homme nous a souri.
Lina et Camilia, école Paul Bert.

Expo :
Sans cesse,
Exposition chantante,
Charmante, attirante,
Prendre le temps
Et regarder tout autant,
Des arts fantomatiques,
Mélodramatiques,
Endroit joyeux
Vivre des rêves, être heureux,
C’est comme ça que je vois,
Le 116, moi!
Benyiwa, école Paul Bert.

Le 116 ? :
Il est peut être terrifiant,
Angoissant,
Surprenant,
Étonnant,
Parfois déroutant,
Mais c’est surtout
Pour ceux qui rentrent dans ce lieu,
Un endroit où,
On ressort plus heureux!
Sofyane et Tidjane, école Paul Bert.

Je te salue, ô Montreuil,
Ô Montreuil, porte-santé, Porte-bonheur, Porte-nuages, Porte-arbre,
Porte-végétation, Porte-immeuble, Porte-amour,
joyeuse, sentimentale, nuageuse, boisée, feuillue, amusante,
Vêtue d’un manteau froid,
Passementé de joie,
bigarré de couleurs,
Je te salue, ô Montreuil, racine, base ronde,
Pied du grand animal qu’on appelle le Paris,
Chaste épouse du Ciel, assuré fondement
Des étages divers d’un si grand bâtiment.
Je te salue, ô Montreuil ,
enneigée, puissante, ange-gardienne,
Des gens d’ici.
Tout, ô grande protectrice
Vit en faveur de toi.
À la manière de Guillaume de Saluste Du Bartas, RYAN, 6ème C, collège Paul Eluard.

Les sportifs :
Mateo au judo
Anis fait du tennis
Florence à la danse
Nathalie au rugby
Xavier au club de voilier
Marc fait du tir à l’arc
Enzo fait du javelot
Rodolphe joue au golf
Caroline au bowling
Marion à la natation
Et Laurent sur le banc…
Mateo, école Paul Bert.

Sport :
Pour la santé
Ou pour s’amuser
Rire et s’entrainer
Tout pour gagner
Maissa, acrostiche, école Paul Bert.

Dans le stade, il y a les gradins;
devant les gradins il y a le terrain;
sur le terrain il y a les joueurs;
sous les joueurs il y a la pelouse;
sous la pelouse il y a la terre;
sous la terre il y a un rocher;
sous le rocher, une boule de feu.
La boule de feu renversa le rocher;
le rocher renversa la terre,
la terre renversa la pelouse,
la pelouse renversa les joueurs,
les joueurs renversèrent le terrain,
le terrain renversa les gradins.
Azur et Pierre à la manière de Paul Eluard, école Paul Bert.

La dalle décathlon :
A la dalle Décathlon
On se défoule
On y joue au foot
Avec ou sans le centre
On fait des petits matchs
Avec beaucoup d’amis
Mais n’oubliez pas
C’est toujours amical.
Azur, école Paul Bert.

Dalle
Etonnante
Course
Amusement
Toboggan
Hallucinant
Loisirs
Originale
Non violente
Manèle, Maïssa, acrostiche, école Paul Bert.

Le match :
Parfois, quand on joue contre les plus grands
Il ne faut pas rater une occasion
Soudain l’angoisse me prend
Et je redeviens un débutant.
J’ai le trac, mes jambes se contractent
Puis j’entends des encouragements
Et je reprends ma concentration.
Je respire à fond,
Sans réfléchir je tire
J’ai marqué
La fête peut commencer.
Haie d’honneur pour les perdants
Pas question de se moquer
Respect et amitié
L’essentiel c’est de participer.
Les CM2 B, école Paul Bert.

Le foot :
Avant de te lancer sur le terrain
De serrer des poignées de mains
Et de nous éblouir par ton talent
Travaille ton dribble pendant les entrainements
Milieu de terrain ou buteur
Peu importe le rôle que te donne l’entraineur
Tu dois faire preuve d’audace
Et occuper toute la surface
En cas de victoire ou de défaite
Tu dois promettre
Si tu ne veux pas que le public te bipe
De ne pas négliger l’esprit d’équipe.
Les CM2 B, école Paul Bert.

La dalle décathlon :
C’est chouette la dalle Décathlon !
Même si c’est pas son vrai nom.
Tu peux y aller avec ta couette
Ou avec une robe de coquette,
Ça sera toujours chouette.
Sur la place Anna Arendt,
Boule de pétanque ou grand râteau,
C’est du gâteau !
Pauline, école Françoise Héritier.

Pour parvenir à cette dalle des secrets,
Montez ces quelques marches.
Arrivé en haut, choisissez votre activité préférée
Du sport, du jardinage, des tags…
Sur cette dalle, faites vous plaisir
HAÏKU, EMILIO, 6ème C, collège Paul Eluard.